Implantation

Matérialiser physiquement l'élément d'un plan avec précision, grâce à l'outil adéquat : c'est toute la richesse du savoir-faire du géomètre, lors d'une implantation.

Du projet au réel

En topographie, l’implantation consiste à retranscrire les éléments clés d’un plan, sur le terrain. Il s’agit de matérialiser in-situ les tracés d’une opération qui était jusque-là, à l’état de projet numérique ou graphique. C’est le procédé inverse du levé topographique initial.

Contexte

Domaine d'intervention d'usage

Organisation

Missions complémentaires

Contexte

Une étape-clé

De nombreux chantiers nécessitent une implantation, comme par exemple les constructions de bâtiments, d’infrastructures, d’ouvrages d’art, ou de réseaux.

L’implantation se déroule, la plupart du temps, entre la phase de projet et celle des travaux. Cette action charnière délicate est une étape-clé pour la réussite de l’opération.

Les éléments à implanter sur le terrain prennent différentes formes : points, lignes, courbes ou altitude. Dans tous les cas, il s’agit de déterminer les coordonnées 1D, 2D ou 3D à reporter physiquement, avec différentes méthodes.

Domaine d'intervention d'usage

Des outils précis

Le choix des instruments utilisés dépend de la précision souhaitée. Les coordonnées des points à implanter sont donc calculées au préalable et transférées dans un tachéomètre ou un GPS, pour faciliter le travail sur le terrain. Ces outils peuvent être associés à des équerres optiques, des rubans, des niveaux, etc., qui permettent de positionner les alignements ou les points.

Organisation

Les phases d’implantation

L’implantation est structurée en trois phases :

  • la réalisation du plan d’implantation épure. Il est soumis au maître d’œuvre pour validation avant d’effectuer les calculs préalables à l’implantation ;
  • l’intervention sur le terrain. Les points du projet sont positionnés physiquement sur le lieu du chantier à l’aide d’outils adaptés au besoin de précision. Des mesures de récolement sont effectuées ;
  • l’épure de piquetage des mesures réelles, afin de contrôler le travail effectué et présenter les éventuels écarts d’implantation.

Missions complémentaires

Les autres techniques de topographie peuvent compléter l’implantation comme le récolement, l’auscultation, le levé topographique, etc.